ALASKA James. A Michener

Histoire générale de cette partie du continent Nord Américain, depuis l’origine.

L’évocation de l’effet vicieux de la dérive des continents. La géologie insolite sur une période d’un milliard d’années.

Les chapitres se succèdent à la façon des vagues humaines qui déferlent sur ce territoire : tout à tour Tchouktches, Aléoutes, Tlingits, Eskimos, Russes, Américains,  Canadiens, Chinois, Japonais y ont tenté l’aventure.   Qu’ils cherchent à survivre sur cette terre ou à s’emparer de richesses – peaux ou or – qu’elle renferme, elle est toujours exaltante, héroÏque, tragique, teintée d’humour et de tendresse.

Les destinées sont toujours grandioses et souvent dérisoires comme la vente par le Tsar de cette terre lointaine où ses sujets croyaient construire un monde nouveau, pour la somme de 7,2 millions de dollars.

 Ce récit commence il y a un milliard d’années, il se termine à l’aube du troisième millénaire alors qu’on s’interroge sur l’avenir de la planète, un avenir qui se jouera peut-être sur les rives du Pacifique.

Sans doute parce que l’Alaska, situé sur l’extrême nord de la ceinture de feu, est plus lié que d’autres continents aux mystères du centre de la Terre, parce qu’il est au point de rencontre névralgique de l’Ouest et de l’Est. Ce roman mêlant fiction et réalité, revêt une ampleur inégalée.