Les événements qui se déroulèrent en 1989, suite à une révolte des étudiants chinois qui réclamèrent la démocratie dans leur pays, et qui fut sévèrement réprimée dans un bain de sang, et des exécutions arbitraires qui méprisèrent les plus élémentaires droits de l’homme et du citoyen.
« Le Printemps de Pékin », comme il se nomme désormais, marque une rupture brutale. Aux yeux des Occidentaux, soudain, l’histoire de la Chine parût prendre un tour odieux que peu d’entre eux imaginaient. Pourtant, comment ne pas repérer dans cette tragédie là tous les ingrédients d’une constante tragédie chinoise ?
Et dans cette dernière, comment ne pas reconnaître un simple cas particulier entre tous – de l’universelle tragédie du tiers-monde ?
Une tragédie, même si elle semble sans précédent à l’observateur rapide, récapitule tous les facteurs de l’éternelle question chinoise. Sans doute ceux-ci se retrouveront-ils longtemps dans les inévitables épisides à venir d’un drame à rebondissements qui bouleverse tour à tour bien des pays sous-développés, et par contrecoup la planête entière. Le « Printemps de Péking », a placé la Chine en face des terribles problèmes qui lui restent à résoudre. Lui en a- t-il donné la clef ?.