UN ROSSIGNOL CHANTAIT Michel Ragon

Que reste-t-il du temps où le rossignol chantait ?  Le narrateur plonge dans ses souvenirs et tente de retrouver les pièces manquantes de son histoire.

Parfum d’un temps révolu, l’auteur le diffuse et lui redonne vie au fil des pages.  Elevé par ses grands-parents, il grandit dans ce climat d’humilité et de lenteur propre aux personnes âgées. 

Mais Léonie et Constant n’ont pas toujours été vieux !  Au fond, il ignore tout de leurs origines et sait si peu de leur passé.

A la maison on ne parlait pas de son intimité.  Pudeur ou peur ?.  Au vol à la tire, voici ce qu’il a pu apprendre : plus jeunes, les grands-parents étaient domestiques.  Le baron, avant de mourir leur fit don d’un petit domaine : Fontenay-le-Comte, et ce domaine est pour l’auteur, la maison de son enfance. 

Là, le grand-père s’occupait de la vigne, la grand-mère des poules.  Les revenus étaient maigres, mais tout le monde mangeait à sa faim.

Une vie simple, heureuse, au rythme des saisons, des cloches de l’église, du café, de potins… Une écriture fine à savourer.